L’auteure imagine ce qu’aurait pu être le dernier jour de son mari, décédé accidentellement, si les gestes, les mots, les décisions avaient été autres. Dresser cet inventaire virtuel est un moyen pour elle de faire son deuil, de s’ériger en spectatrice du drame qui s’est joué. Tout ceci sans états d’âme, mais avec beaucoup d’amour et de dignité, en assumant le côté répétitif de cette succession d’hypothèses qui fait tout l’intérêt du récit.